Avis aux amateurs de suspense,
48 indices sur la disparition de ma sœur,
le dernier roman de Joyce Carol Oates,
jeu de piste délicieusement féroce que j'ai eu grand plaisir à traduire,
est en librairie depuis la semaine dernière.
Lectures de début d'année :
Quelques coups de coeur (en anglais) pour ce mois de février pluvieux :
Brutes de Dizz Tate, Faber and Faber :
Premier roman étrange et envoûtant d'une toute jeune autrice , qui récrée à merveille l'état d'esprit d'un groupe d'adolescentes de treize ans confrontées à la disparition de l'une des leurs dans une Floride poisseuse et onirique. Narration originale à la première personne du pluriel, construction déroutante. Bref, la naissance d'une nouvelle voix.
Tomorrow and Tomorrow and Tomorrow, de Gabrielle Zevin, Penguin Vintage:
Une histoire d'amitié (amoureuse) homme femme, qui nous plonge dans l'univers plutôt exotique des créateurs des jeux vidéo aux USA. Contre toute attente, j'ai été totalement captivée par le parcours de Sam et Sadie.
Good Material de Dolly Alderton, Penguin/Fig Tree :
Une lecture" feel good", car même s'il s'agit d'un récit de rupture, ce livre est aussi juste que désopilant. Mené dans un premier temps du point de vue de l'homme, un aspirant comédien qui a tout de l'anti-héros, puis de celui de son ex compagne. Bourré d'observations qui sentent le vécu, subtil, et tellement anglais! Dans la veine de Nick Hornby, dont je suis une inconditionnelle, mais avec un twist.
Yellowface, de Rebecca F. Kuang, Borough Press :
Un thriller littéraire. Plagiat, questions d'appropriation culturelle, critique au vitriol du milieu de l'édition américaine et de l'addiction aux réseaux sociaux, réflexion sur la création littéraire... tous les ingrédients pour passer un excellent moment sont réunis.
En français, j'ai aussi beaucoup apprécié :
Leur chamade de Jean-Pierre Montal (Séguier), flash-back mélancolique et charmant sur l'ère Pompidou,
Un simple dîner, premier roman choral de Cécile Tlili (Calmann-Lévy), qui se lit d'une traite,
Panorama de Lilia Hassaine (Gallimard), une dystopie française, ce n'est pas si courant.
Western de la formidable Maria Pourchet dont j'apprécie particulièrement l'écriture si singulière.
Le garçon du dehors de Jeanine Cummins,
dans la presse
- "Avec Le Garçon du dehors, Jeanine Cummins donne à la route une portée toute symbolique aux allures de parcours initiatique. Son premier roman est une magnifique histoire de chagrin, de ce que la vie nous contraint à laisser derrière nous, une histoire de la soif de vérité des enfants et aussi des questions qu'ils opposent à leurs parents. Mais c'est aussi le récit d'une légèreté conquise de haute lutte. " Elle, Avril Ventura.
- " En nous présentant une culture et une tradition dépaysantes, l'auteure d'Une déchirure dans le ciel signe un texte d'apprentissage intense, bouleversant et lumineux" Version Femina, Héloïse Rocca.
Tous en librairie !
Le garçon du dehors de Jeanine Cummins,
que j'ai eu le grand plaisir de traduire
pour les éditions Philippe Rey,
est sur les étals depuis début mai.
Ce roman d'apprentissage poignant vous fera découvrir
la vie de Christy,
jeune irlandais de la communauté des gens du voyage
à la fin des années cinquante.
Une véritable rencontre...